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23 / 30 AOUT 2023
Tous aux parcs - Stand cyanotype

LES JEUDIS 
Shooting mode au Studio





MAP DANSE ANBA LAPLI
expo / rencontre / concert / performance / journée littéraire / projection de film / défilé
Juin-Juil 2020

Catherine Ursin est peintre, sculptrice, performeuse, elle pense que l’art peut réparer l’entropie du monde. Une réponse à la violence qui transperce les chairs et les âmes. Contre l’immolation, la parole du poète. Rallier les vivants, honorer les morts. Le travail de Catherine Ursin tient de la refondation. Une entreprise qui ne dit pas son nom. L’œuvre fascine dans un double mouvement d’attraction et d’effroi. Vrai théâtre de cruauté. Finesse de la ligne, découpe des corps écartelés par la torture, puissance du travail des rouges, plaies ouvertes. Profondeurdes noirs de chairs brûlées… Derniers massacres avant la fin du monde.

Montée par la plasticienne Catherine Ursin, l’accent sera mis sur les artistes de Grand Rue en soutien à l’incendie qui a ravagé les ateliers de ce quartier de Port-au-Prince en début d’année. Dans un monde consensuel où la marginalité, l’engagement et le subversif ont de plus en plus de mal à s’imposer, l’exposition collective rassemble des œuvres engagées, réalisées sans retenues ni contraintes, au plus proche de l’émotion. Force de la vie et de la mort, dénuement, sexualité, monstruosité, identité et spiritualité sont autant de liens qui tendent ses œuvres entre elles, qu’elles aient été réalisées en Haïti ou en Europe : mettant à nu l’universalité Haïtienne.

Réunissant, sculptures, peintures, photographies et installations vidéos, l’exposition sera ponctuée chaque mercredi par une série de thèmes : littérature, cinéma, musique et performance

Nos Ancêtres (zansèt) sont-ils plus à même d’entrer en contact avec nous ?
Entre pulsion de vie et pulsion de mort, difformité et indicibilité, violence expressive et sublimation, Map danse anba lapli offre un déploiement du non vivant et de l’ineffable parmi nous. D’emblée, ce voyage sollicite la part transgressive de notre psyché, qui semble endormie…

Au cœur de cet ensemble, chaque œuvre crée son propre récit, interpellant les temporalités consensuelles contemporaines et sondant le chaos de notre monde.

Cette expérience visuelle rassemble une série d’œuvres qui explorent les limites de la subversion des formes. Les pièces présentées proviennent d’une multitude de pratiques et de médias : allant de la peinture, à la sculpture, à l’installation, à la photographie et à la performance. Un focus est proposé aux « Atis Rezistans », mouvement artistique contemporain, né à la grand-rue de Port-au-Prince (Haïti), et qui travaille l’art de la récupération.


Financement Fondation Antoine De Galbert